La Tate Modern, le musé le plus visité de Londres avec le British Museum, ouvre de nouveau ses portes. Elle accueillera essentiellement des visiteurs ayant effectué la réservation sur internet, qui seront emmenés par des parcours fléchés à travers les expositions et collections. Après une fermeture de quatre mois, cette jeune galerie qui a célébré ses 20 ans dans le mois de Mai 2020, recevra en premier lieu les visiteurs anglais compte tenu de l’épidémie du covid-19 qui a éloigné pendant un moment les touristes les touristes qui représentaient environ la moitié de ses 6 millions de visiteurs par an.
Une fontaine géante installée dans l’immense salle des turbines
Le musée dévoile l’ambition de proposer un programme qui comprend une multitude d’œuvres d’artistes provenant de la diversité ethnique. Cette volonté est symbolisée par l’énorme fontaine installée dans la salle des turbines par Kara Walker, une artiste afro-américaine.
Fons Americanus est le l’appellation ironique du monument à la mémoire de la Reine Victoria qui se trouve en face du palais de Buckingham. Cette souveraine alors devient Queen Vicky dans cette fontaine qui fait remonter certaines vérités désagréables sur le lourd passif de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. Ces deux grands pays étaient reliés par la mer à l’océan Atlantique à travers lequel, ils faisaient régulièrement le commerce des esclaves.
La réouverture des petites sœurs de Tate Modern
Pendant l’exploration, les visiteurs pourront également découvrir la grande expo dédiée au grand artiste américain Andy Warhol. Les sœurs de la Tate Modern dont la Tate StIves à Cornouailles, la Tate Liverpool et la Tate Britain à Londres. Celles-ci proposent une exposition spécialement dédiée à Aubrey Beardsley, l’illustrateur et graveur anglais du 20e siècle qui voyagera ensuite au Musée d’Orsay sise à Paris.